Miséricorde

Miséricorde

Parce que se trouve en Thomas l’histoire de chaque croyant, de chacun de nous, : il y a des moments difficiles, où la vie semble démentir la foi, où nous sommes en crise et où nous avons besoin de toucher et de voir. Mais, comme Thomas, c’est précisément ici que nous redécouvrons le cœur du Seigneur, sa miséricorde. Dans ces situations, Jésus ne vient pas vers nous de manière triomphante et avec des preuves écrasantes, il n’accomplit pas de miracles éclatants, mais il offre des signes chaleureux de miséricorde. Il nous console avec le même style que celui de l’Évangile d’aujourd’hui : en nous offrant ses plaies. N’oublions pas ceci : face aux péchés, au pire péché, le nôtre ou celui des autres, il y a toujours la présence du Seigneur qui offre ses plaies.

Il nous fait découvrir aussi les plaies de nos frères et sœurs. Oui, la miséricorde de Dieu, dans nos crises et dans nos peines, nous met souvent en contact avec les souffrances du prochain. Nous pensions que nous étions au sommet de la souffrance, au sommet d’une situation difficile, et nous découvrons ici, tout en restant silencieux, qu’il y a quelqu’un qui traverse des moments, de périodes pires. Et, si nous prenons soin des plaies du prochain et si nous y déversons la miséricorde, une espérance nouvelle, qui console dans la peine, renaît en nous. Demandons-nous alors si, en ces derniers temps, nous avons touché les plaies de quelqu’un qui souffre dans son corps ou dans son esprit ; si nous avons apporté la paix à un corps blessé ou à un esprit brisé ; si nous avons pris un peu de temps pour écouter, pour accompagner, pour consoler. Quand nous le faisons, nous rencontrons Jésus qui, avec des yeux de celui qui est éprouvé par la vie, nous regarde avec miséricorde et dit : « La paix soit avec vous ! »

Extrait de l’Homélie du pape François (2022)

Édito proposé par Josette FOUCAULT
Déléguée pastorale Ceaux-Pouant-Nueil

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