Les services

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Les services de la paroisse

Aumônerie hôpital

L’aumônerie de l’hôpital, qu’est-ce que c’est ?

Au sein du centre hospitalier Théophraste Renaudot de Loudun,
l’équipe d’aumônerie catholique a pour mission de rendre visite :
– aux personnes hospitalisées à l’hôpital
– aux résidents de la maison de retraite.

Au nom de Jésus-Christ, elle est le signe d’une Église qui se veut proche des malades, de ceux qui souffrent. Solidaire de la médecine et du personnel soignant qui travaille pour le mieux-être des personnes, l’aumônerie vient contribuer à ce mieux-être.
Elle propose une rencontre, un accompagnement qui privilégie l’écoute, le dialogue, dans le respect de chacun.
Mais elle peut aussi accompagner un chemin de foi en vous proposant par exemple :
– de prier avec vous,
– de vous apporter la communion,
– de prévoir la visite d’un prêtre,
– de prévoir les sacrements de réconciliation et l’onction des malades,
– d’accompagner la fin de vie.

Une messe a lieu tous les 2èmes mardis de chaque mois au niveau -1 de L’EHPAD

Contact : Sylvia Labbé (aumônier catholique) : 06.81.94.81.62.
Equipe : P. Bernard Châtaignier (curé de la Paroisse St Jean Charles Cornay), Marie Thérèse Croisé, Liliane Lhuillier, Francette Beauvillain, Bernard et Marie Madeleine Maillet…

Lourdes Cancer Espérance (LCE)

CCFD

Partir à l’aventure

Lundi 11 décembre, un peu plus de cinquante personnes ont assisté à la projection du documentaire Partir à l’aventure. Récits de parcours migratoires en contextes agricoles proposée par les bénévoles du CCFD – Terre Solidaire au cinéma Le Cornay à Loudun dans le cadre du festival ALIMENTERRE.
Réalisé par quatre étudiantes en agronomie, le film questionne les liens entre des parcours migratoires et nos systèmes de production agricole. Il montre les interdépendances entre les producteurs du Nord qui ont besoin de la main d’œuvre saisonnière et les jeunes du Sud qui cherchent des solutions face aux manques de perspectives de leur quotidien. Au travers des interviews croisées d’employeurs, d’employés et de familles en France, en Côte d’Ivoire, mais aussi au Maroc, à la fois pays d’émigration et d’accueil de migrants subsahariens, le film laisse apparaître les histoires singulières des protagonistes. Ces témoignages diversifiés et intenses permettent de prendre conscience des réalités des phénomènes migratoires et montrent comment l’agriculture productiviste est à la fois une opportunité de travail pour des personnes migrantes mais aussi une économie très dépendante de cette main-d’œuvre immigrée.
A l’issue de la projection, le public a pu débattre avec Anne Lascaux, qui intervient dans le film en tant que docteure en géographie, auteure d’une thèse sur l’insertion et les pratiques de migrants marocains dans l’agriculture méditerranéenne et Flora Penot, doctorante en géographie à Migrinter, le laboratoire de recherche spécialisé dans l’étude des migrations internationales. Les spectateurs se sont émus des témoignages souvent poignants des migrants racontant leurs parcours pour rejoindre l’Europe : violences, réussites, échecs, liens familiaux, difficultés liées aux papiers, conditions de vie, etc. Un chiffre a également fait réagir le public : en France, 80 % de la main-d’œuvre salariée dans l’agriculture est d’origine étrangère. Si cette part semble moins importante dans le Loudunais, des agriculteurs présents dans la salle ont pu témoigner du travail de saisonniers polonais puis bulgares dans la production locale de melon. Selon Anne Lascaux, le recours à des saisonniers étrangers répond au manque de travailleurs agricoles français mais permet surtout de profiter d’une main-d’œuvre plus corvéable.

 

Le 28 Mar 2024