L’AMOUR EN CHANTIER

L’AMOUR EN CHANTIER.

La liturgie dite du Christ-Roi de l’univers aura bientôt un siècle, puisqu’elle fut instituée par Pie XI en 1925. Les lectures proclamées devant l’assemblée nous invitent à cerner trois figures où le Dieu de l’univers se dit berger, juge, Roi de Gloire.

Avec Ezéchiel, le Seigneur Dieu parle. La notion de berger nous est familière, il affirme que : « la brebis perdue, je la chercherai, l’égarée, je la ramènerai » Image des temps modernes, il parle « Je » « J’irai les délivrer dans tous les endroits où elles sont dispersées un jour de nuages et de sombres nuées ». Comment retrouver l’homme égaré dans les débris du monde qui se dessinent ?

Avec Paul, le Christ nous est présenté dans une dynamique de l’Histoire. Adam et le Roi, la Résurrection et la victoire sur la mort qu’elle démontre, s’inscrivant dans un aller « vers », l’issue bienheureuse de l’humanité « où tout sera achevé ». En écrivant au futur Paul parle du Christ « qui remettra le pouvoir à son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute principauté, toute souveraineté et puissance » « Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort ». L’homme mortel, compagnon de Jésus en son humanité, entre dans la Gloire où « Dieu sera tout en tous ».

Et Mathieu dans son évangile nous décrit le Fils de l’Homme siégeant sur son trône de Gloire. « Toutes les Nations seront rassemblées devant Lui » Arrive l’heure de la séparation où Jésus nous enseigne qu’il faut demeurer dans le monde présent avec l’habit de service, être les veilleurs vigilants sur les plaies et blessures du cœur de l’homme blessé, abimé, défiguré. Un mot, un geste, un regard qui puissent devenir parfum de l’amour.

Que la grâce du Seigneur nous accompagne dans le chantier de l’amour !

Édito proposé par Jean-Pierre FREDAIGUE

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