Le Christ, roi de l’univers

Le Christ, Roi de l’univers.

L’année liturgique se termine avec la fête du Christ, roi de l’univers. Elle nous donne une clé de lecture pour tout le chemin vécu pendant un an.
Quand à Noël, nous avons chanté la naissance de l’enfant dans la crèche, nous chantions déjà notre roi. En effet, quelques jours plus tard, lors de l’Épiphanie, les mages se prosternaient devant lui.
Quand il chassait les esprits mauvais, quand il disait à la tempête « tais-toi », nous pouvions reconnaître sa royauté ou simplement nous laisser questionner : « qui est-il ? »
Quand il mourait sur la croix, nous entendions le bon larron dire sa prière : « souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume ! » La croix était son trône. Pour nous en parler, l’antienne d’ouverture de ce dimanche cite un verset de l’Apocalypse : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance, divinité, sagesse, force et honneur, alléluia. À lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. » (cf. Ap 5, 12; 1, 6)

Point de sceptre
Par quoi tu domines,
Sinon ta croix,
Point d’autre force,
Sinon ta miséricorde :
L’amour vainqueur,
Ton unique droit.

Quand il apparaissait ressuscité, il se montrait le Seigneur de la vie. Il est roi, mais d’un royaume que la préface de la messe présente ainsi : « règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix. »
C’est bien beau ! En quoi sommes-nous concernés ? Le baptême, en nous incorporant au Christ, nous fait participer à sa royauté. Lors de l’onction avec le Saint Chrême, le célébrant dit au nouveau baptisé : « Tu participes à la dignité du Christ, prêtre, prophète et roi. »

Ton Royaume
Déjà nous habite,
Seigneur Jésus ;
Sur ta parole,
En nous l’enfant ressuscite,
Tu le recrées
Presque à notre insu.

Edito proposé par le Père Bernard CHATAIGNIER
avec deux strophes de l’hymne des Laudes

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