QUELLE CHANCE D’ÊTRE DIFFÉRENTS !
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Nos différences sont notre richesse.
Comment ne pas s’émerveiller de voir, dans une commune ou une petite ville, qu’il y a des personnes qui se sentent faites pour telle ou telle profession, telle ou telle responsabilité. Et, lorsqu’on leur donne la possibilité de réaliser ce désir et de prendre leur essor, non seulement ces personnes s’épanouissent ; mais on constate que, grâce à l’engagement de chacune, toutes les tâches nécessaires à la vie d’une communauté locale sont assurées… C’est comme si, au cœur de cette communauté, il y avait une intelligence intérieure qui avait poussé chacun à trouver son bonheur dans un service précis qui se révélait être indispensable à la vie de l’ensemble.
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Si Dieu nous avait faits différents pour que nous découvrions la joie de partager ?
« Si Dieu est Amour, il ne peut pas être tout seul » disait spontanément une petite fille ! Le Père se donne tout entier dans son Fils. Mais, entre eux, jaillit le fruit de leur Tendresse, l’espace et le souffle de leur dialogue et de leur soif de créer : c’est le Souffle Saint : l’Esprit-Saint.
A l’image de ce Dieu d’Amour, l’humain est créé homme et femme en dialogue et en capacité d’engendrer la vie.
Mais tous les humains, ensemble, sont appelés à être les pierres uniques et complémentaires pour construire la Cathédrale de l’humanité à naître.
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La Parole de Dieu de ce 5e dimanche de Pâques nous montre l’avancée de cette construction vivante.
Dès la première communauté chrétienne, la prise en charge des veuves « étrangères » fait naître la mission de 7 personnes qui avaient le goût de servir, en eux ; et ils feront la joie de toutes et de tous.
Et Pierre, dans la 2e lecture, s’émerveille de voir comment l’Église naissante se construit dans la joie et le respect de la place de chacun pour l’harmonie de l’ensemble. Et comment cette Église appelle, car elle fait envie !
Oui, à la source de toute cette création, il y a bien un Dieu d’Amour « qui a besoin d’être trois pour être Dieu » ! (Stan ROUGIER)
Édito proposé par le Père Joseph GUILBARD
