Des ténèbres à la lumière.

Des ténèbres à la lumière.

Cette quatrième étape du carême nous incite à sortir des ténèbres vers la lumière.

Le livre des Chroniques nous révèle une longue étape historique du peuple élu. Malgré les infidélités de tous les chefs des prêtres et du peuple plongés dans les abominations païennes jusqu’à la profanation de la Maison consacrée à Jérusalem, après 70 ans d’esclavage à Babylone, la parole du Seigneur par la voix de Jérémie reste constante dans la promesse : rebâtir sa Maison.

Le Ps 136 : Nous chante tous les regrets et espoirs « nous pleurions nous souvenant de Sion ». 

St Paul ne cesse de nous rappeler que Dieu est riche de miséricorde, c’est bien avec le Christ « par sa grâce que vous êtes sauvés »… « c’est le don de Dieu ».

Dans l’Evangile St Jean nous signifie : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique », « la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres » et conclut « quiconque croit en lui ne se perde, mais obtienne la vie éternelle ».

Il est certain que les ténèbres nous empêchent de voir la lumière. « Celui qui fait le mal déteste la lumière ». Dans le monde physique la lumière brille, elle est active. Dieu a révélé dans sa parole avec sa puissance d’éclairage aux hommes les vérités essentielles sous la direction du Saint esprit. Ainsi, la parole de Dieu éclaire l’âme et donne la direction à son peuple. Ce thème de la lumière est constant dans la Bible.

Et qu’est-ce les ténèbres aujourd’hui : un repliement sur soit même, la tristesse, la peur, l’amertume, le désespoir, la jalousie, la méchanceté. C’est aussi choisir d’autres dieux, visser les succès terrestres, l’argent, son bien-être, mais aussi le refus de la transparence, l’exclusion, se réfugier dans ses convictions.

Alors que faire, comment opérer le passage des ténèbres à ce qui demeure pour nous la vraie lumière, celle du Christ, la rencontre de Dieu, pour nous et au milieu de nos frères et sœurs ? C’est là, en effet, une exigence majeure qui questionnera la conscience de chacun.

Édito proposé par Marie-France de LA BOUILLERIE

Découvrez aussi...